Maya, Opium & Paï

 

ph. Lucas Charrier
texte par Clara Bouteille

 
 

Maya partage son appartement avec sa colocataire ainsi que Opium & Paï. Deux chats, deux frères, un noir et un tigré. Du bout d’une laisse, dans un sac, dans un train Maya a décidé de les emmener partout avec elle et ce, coûte que coûte.

 
 
 
 

Un signe… 

Moi c’est Maya, J’ai 22 ans, je vis à Strasbourg où j’étudie l’art. Je partage mon appartement avec ma colocataire ainsi que mes deux chats. L’un c’est Opium et l’autre c’est Paï, ce sont deux frères. Les prendre a été une énorme décision. Pour être plus précise, j’ai eu un premier chat dans ma vie : Coco. Le portrait craché de Opium. Je l’ai eu par le biais d’amis de mes parents, dont la chatte venait d’avoir une première portée. Il est décédé il y a 2 ans. Et depuis, les mêmes chats d’amis ont eu des nouveaux chatons. Au départ, rien ne présageait que j’en adopte un ! Je suis allée les voir, et il y avait ce petit chat noir, le seul de la bande. Comme Coco, mon chat que je venais de perdre. Je crois aux signes et celui-là m’a poussé à l’adopter. Malgré tout, je n’ai pris une décision qu’au bout de 2 mois de réflexion. Je mesurais l’importance ainsi que la responsabilité d’avoir un chat (alors deux…)

 
 
 
 

Un soutien… 

Ma mère a été d’une aide décisive dans l’adoption de ces deux chats. Après mon départ pour Strasbourg, ma mère et moi avons maintenu une connexion en partie grâce à Coco. Lui ne supportant pas mon appartement à Strasbourg, je l’ai laissé chez mes parents et donc, je rentrais souvent le voir. Pour Opium et Paï, elle m’a proposé de subvenir à la quasi totalité des frais qu’ils allaient engendrer. Ce qui m’a enlevé un poids conséquent. Je pense que ma mère m’a poussé à prendre ses chats car ils allaient lui permettre de garder une place importante dans mon quotidien. Et donc me voilà avec eux deux ! Je ne voulais pas en prendre un seul, il me semblait qu’ils seraient mieux à deux, jamais seuls. Ils savent me rendre folle, entre les pipis, les bêtises, les réveils, les galères… Et pourtant, j’ai retrouvé le plaisir d’être en connexion avec des animaux (même s’il m’arrive de leur faire la tête…)

 
 
 
 

Une drôle de biographie… 

J’ai écrit une biographie pour chacun, dans l’idée d’avoir une trace de ma vie avec eux. 

Opium, « le noir » 

Adore grimper, partout, dans les arbres, le plus haut ! Aime manger les cheveux, sucer les lobes d’oreille, ou…téton aah! Embarque dans la gueule son tunnel dans tout l’appart. Aime absolument les jouets souris, avec sable à l’intérieur. Suis tes pas et ramène les bons plans pour Paï (chercher le sac de croquettes, le tirer jusqu’au couloir, voler la pâté, les friandises aussi…) A des rayures noir sur son pelage. Marqué du doigt de Dieu dans le cou. Fait pipi au lit ..encore en dressage, on va y arriver. 

 
 
 
 

Paï, « le gris » 

Accours vers la chasse d’eau, aime s’approcher du pommeau de douche, et patauger. Adore gratter la terre des plantes, aime par dessus tout les balles rebondissantes ou à grelot (jeux principalement de nuit.!!) Miaule pour manger ou avoir un câlin. Se permet de piquer pancakes, manala, madeleine, muffins… pour se faire en douce un goûter. Pour les câlins, ça se passe sous la couette ou le plaid, parfois le pull, près du ventre. Ne se gêne surtout pas pour choper pelote laine de Lisa, et renverser l’armoire entière de pulls en cachemire + tricot… tout cela parsème le sol de l’appart. 

Je rêve constamment d’eux, la nuit dernière par exemple. J’étais dans une maison entourée par une vingtaine d’ours, et je devais retrouver Opium et Paï pour les protéger. Jusque dans mes rêves je ressens la responsabilité d’avoir deux chats.

 
 
 

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