Olivier Sévère, Vincent Gonzalvez & Muzo

 

ph. Lucas Charrier
texte par Séréna Evely

 
 

Ayant à l’esprit des moments heureux passés auprès de chiens dans son enfance et son adolescence, Vincent a stimulé une envie présente — mais peut-être moins pressante — chez Olivier : ils ont adopté Muzo. Depuis, le couple et le teckel ne se quittent que très rarement et construisent paisiblement leur relation.

 
 
 
 

En éveil
« Adopter Muzo a été un long processus car, lorsque que nous en avons pris la décision, il n’était pas encore né : dix jours avant que les petits du chien d’un ami viennent au monde, nous avons pris deux ou trois jours pour réfléchir. Nous l’avons choisi grâce à des photos car c’était pendant une période de confinement et nous n’habitions pas dans la même région et puis, de sa naissance à ses deux mois, nous avons suivi pas-à-pas son évolution chez notre ami, dans des conditions idéales. C’était long, parfois très long, mais aussi très bien, au final. Une expérience très différente de celle d’aller dans un refuge et de rentrer avec un chien. »

 
 
 
 

Bien accompagné
« Depuis, au quotidien, nous faisons quasiment tout avec lui : les courses, travailler, voir nos amis, partir en week-end… L’un de nous travaille à la maison et passe donc ses journées avec lui. Un chien est associé à l’idée de responsabilité : on adopte un animal parce qu’on peut et qu’on veut s’en occuper. Il n’est ainsi pas question pour nous d’avoir un chien pour qu’il reste seul toute la journée. Quand Muzo doit se retrouver seul une demie-journée, et parce que nous savons qu’il couine un peu et n’est pas à l’aise quand on le laisse seul, nous le faisons garder par des amis ou des voisins ; même si l’idée à terme est de pouvoir le faire pendant quelques heures, pour le laisser vivre sa vie ! »

 
 
 
 

Donnant-donnant
« Muzo est très sociable, que ce soit avec les humains ou avec ses congénères. Il est plutôt têtu — comme les Teckels en général — mais il est aussi très doux et affectueux : sa présence au quotidien nous apporte une autre sensibilité, une acuité à l’environnement et à tout ce qui n’est pas humain. Il nous apprend la patience et nous rappelle que ça ne sert à rien de s’énerver ou de crier. Nous construisons ensemble un lien entre hommes et animal, différent des rapports humains, que nous ne pourrions pas imaginer aujourd’hui faire sans lui… »

 
 
 
 
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